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Bible des Interruptions Assembleur

 

Les virus sont-ils vivants ?

L’observateur ingénu peut affirmer que les virus informatiques ont l’air vivants. Ils donnent l’impression d’être doués d’une volonté propre et leur comportement au sein des ordinateurs ne dépend pas des souhaits de l’ordinateur. Ils se reproduisent et certains d’eux se sont montres très habiles à se propager d’un PC à un autre. Ils se présentent sous les formes les plus variés : pittoresques ou sournois, dangereux ou inoffensifs, actifs ou en sommeil.

Mais sont-ils pour autant vivants ?

Ne seraient-ils que de bonnes imitations du genre caniche mécaniques jappant dans un magasin de jouets en plus sophistique, c’est-à-dire rien de plus que des machineries charmantes (question de point de vue) ?

Ne faut-il pas reformuler la question : dans quelle acception du terme les virus sont-ils des êtres vivants ?

Ils ne sont certainement pas organiques comme nous autres. Mais dans le monde scientifique où nous vivons, nous serions sots et bornes de ne vouloir qualifier de vivants que les organismes relevant de la chimie organique. Lorsque nous explorons les confins de notre univers à la recherche de nouvelles formes de vie, que ce soit par observation directe en envoyant (ou tentant d’envoyer) des sondes sur Mars ou par tentative indirecte en cherchant à capter des signaux radio intelligibles (SETI Project), nous nous efforçons d’élargir nos horizons. Nous devons approfondir la question pour nous demander « Quelles sont les caractéristiques de la vie ? » Ce n’est qu’à partir du moment où nous aurons détermine ces caractéristiques que nous pourrons prendre en considération une entité quelconque, chercher en elle des signes de vie avant de décider de la qualifier de vivant.

Le phénomène des virus informatiques ramène cette question à nos portes. Ils sont parmi nous, ici et maintenant. Nous sommes capable de les isoler et de les soumettre à expérimentation. Et, que cela nous plaise ou non, nous devons nous en préoccuper au quotidien. Les formes de vie extraterrestres en revanche ne sont pas aussi aisément accessibles.

Je pense pour ma part qu’il est très important de profiter de l’aubaine que représentent les virus pour élargir notre compréhension du phénomène de la vie. Je crois que nous ne pouvons que faire progresser notre connaissance de la vie telle qu’elle l’est en l’étudiant aussi telle qu’elle pourrait l’être. L’homme moderne est un être présomptueux qui généralement en sait moins sur l’univers qu’il ne le prétend. Cette forme de vantardise est particulièrement manifeste lorsqu’il s’agit de systèmes aussi complexes que les organismes vivants. En vérité, nos connaissances actuelles de la vie sont très limitées. Nous en savons certes plus long qu’au siècle dernier mais nous ne devrions pas nous bercer d’illusions en pensant que nous approchons du but. Les difficultés auxquelles nous sommes confrontées lorsque nous cherchons à synthétiser des organismes vivants, par exemple, limitent considérablement nos capacités à réaliser des expériences qui nous permettraient de mieux comprendre comment le codage de l’ADN (génotype) affecte nos caractéristiques physique (phénotype) d’un organisme vivant. Même si nous parvenons à synthétiser à volonté des brins d’ADN et à construire la mécanique complexe qui doit les accompagner pour créer des organismes vivants, nous n’en aurons peut-être pas envie de peur de donner naissance à des monstres qui ferais passer la peste bubonique pour une vulgaire varicelle. La vie simulée par ordinateur – c’est-à-dire la Vie Artificielle (VA) – peut présenter une solution pratique pour étudier en toute sécurité cette relation génotype/phénotype.

De plus, si un jour nous devrions découvrir une forme de vie sur un corps céleste, ne devrions-nous pas faire en sorte d’être prêt à l’identifier comme telle pour pouvoir agir en connaissance de cause ? A l’heure actuelle, si nous découvrions une forme de vie inorganique, nous serions probablement incapable de la reconnaître. Quelles en seraient les conséquences ? L’anéantirions nous sans même nous en rendre compte ? Où l’offenserions nous à un tel point qu’elle n’ait plus qu’une seule envie : nous éradiquer de la face de l’univers ? Certains pensent que nous n’aurions aucune peine à reconnaître une forme de vie extraterrestre et à la traiter avec respect ( si nous ne la combattons pas) si nous en trouvions. Ce n’est que de la science-fiction naïve. Il y a à peine un siècle et demi, nos ancêtres possédaient des esclaves noirs. Il leur arrivait de les battre à mort, convaincus de ne commettre aucune faute puisque les nègres n’avaient pas le statuts d’êtres humains. Certains d’entres eux en étaient intimement persuades ! Ne pas croire que cela est possible ,e change rien à l’affaire car nous ne sommes pas mieux lotis aujourd’hui lorsqu’il s’agit d’explorer l’univers en quête de traces de vie. Cette situation doit évoluer ; à défaut, nous serions mieux avises de rester sur notre bonne vieille Terre sans rien dire.

Chaque fois que nous avons entrepris d’explorer notre monde, nous avons beaucoup de peine à appréhender nos découvertes. Nos plus grands esprits se sont échinés toute leur vie à décortiquer une parcelle de connaissance ici ou là. Même ces génies sont restes loin d’une compréhension totale des phénomènes étudiés. Ces découvertes parcellaires se sont faites au prix d’efforts inouïs : travail acharnes, recherche laborieuse, essais et erreurs, renoncements, reprise de la quête et enfin illumination. Lorsqu’ils voulaient faire profiter l’humanité de ces bribes de connaissance, ils étaient souvent accueillis par le rejet et la persécution parce qu’il forçait leurs condisciples à remettre en question leurs hypothèses philosophiques par rapport à eux-mêmes et au monde qui les entourait.

Pourquoi une connaissance plus approfondie de la vie donnerait-elle des résultats différents ? Il n’y a aucun doute que nous ayons du faire preuve d’opiniâtreté pour apprendre ce que nous savons de la vie terrestre. Si nous tentons d’appréhender la vie sous un angle plus abstrait, nous serons à nouveau poussez vers nos limites. Nous serons à nouveau confronte à des points délicats et des faits obtus. Pourquoi ne pas adopter une attitude plus responsable et nous attaquer à cette question des maintenant plutôt que d’attendre de commettre une gaffe majeur en éradiquant une civilisation entière faute de l’avoir perçue ou de provoquer l’anéantissement de notre civilisation pour avoir marche sur les pieds d’autrui ?

Des que nous posons la question « Qu’est ce que la vie ? », force est d’admettre que notre conception même de la vie est totalement inadaptée à tout objectif scientifique. « Qu’est c que la vie ? » est une question fort épineuse à laquelle il n’existe aucune réponse claire et tranchée. En un sens, la vie est un concept métaphysique qui nous est familier de par notre expérience quotidienne mais reste difficile à fondre dans un moule scientifique.

C’est la mode actuellement dans les milieux scientifiques de tenter d’occulter toutes considérations métaphysiques lorsqu’on étudie la vie. On se contente d’affirmer que la vie n’est  rien de plus qu’une machine hautement complexe organisée à partir de molécules organiques et qu’il ne se distingue fondamentalement que très légèrement des autres systèmes moléculaires. Cette hypothèse acceptée, la question de la définition de la vie se ramener à une simple question de fonctions. Si vous concevez une machine dotée des fonctions adéquates, vous pourrez la considérer comme vivante. Voilà brosse à grands traits la philosophie et les objectifs des chercheur en VA.

Bien entendu, une telle affirmation, tant qu’elle n’est pas démontrée, n’est rien de plus qu’une considération métaphysique en elle-même venant enrichir notre panoplie. Et la considérer comme acquise ne conduit qu’à éluder la question de la définition de la vie au lieu de la confronter. En fait, il peut même s’avérer théoriquement impossible de démontrer qu’un organisme vivant n’est qu’une machine hautement complexe qui pourrait être entièrement comprise à partir des lois connues de la physique. La seule façon de prouver cette affirmation consiste à résoudre l’équation d’un organisme vivant complexe et de prédire son comportement avec précision. Un nombre colossale d’obstacles se dressent devant nous qui nous empêchent d’y parvenir :

1-      Il y a tout lieu de croire que la forme la plus poussée de la théorie des catastrophes (l’idée qu’un papillon battant des ailes au Japon puisse provoquer une tornade au Kansas) doit être prise en compte pour déterminer le comportement des organismes vivants. Si l’on raisonne en terme de physique pure, pourquoi un séquence de vibrations sonores sur le tympan d’un être humain provoque-t-elle un sourire et une poignée de mains, alors qu’une autre séquence (les mêmes mots prononces sur un ton différent) provoque une empoignade ? Si de telles conséquences résultent uniquement de lois physiques, il nous faudra recourir à des calculs d’une précision époustouflante pour produire des conclusions significatives.

2-       Si une conclusion dépend trop largement des conditions et des informations de départ, il faut absolument prendre en compte la théorie du champ quantifié relativiste. On ne peut la négliger si l’on veut effectuer des calculs d’un niveau de précision acceptables. Or, nous maîtrisons mal les lois physiques dans ce domaines. Quand bien même serait-ce le cas, les incertitudes inhérentes à cette théorie nous empêcheraient d’obtenir une réponse tranchée.

3-       La simple ampleur des calculs (à un niveau donne de précision) pour un organisme même monocellulaire exclut toute possibilité de modélisation informatique. Il y a tout bonnement trop d’informations à traiter et tous les ordinateurs connus ont un mémoire finie.

C’est pourquoi l’idée qu’un organisme vivant n’est rien de plus qu’une machine complexe risque bien de demeurer à l’état de sujet métaphysique et d’être débattue, à coups d’arguments pour et contre, jusqu’à la fin des temps. De fait, l’idée que la vie ne serait qu’une machine n’a rien de neuf : elle a été l’objet de controverse depuis la Grèce Antique.

Compte tenu de la complexité de cette question de la vie, je ne souhaite pas me rallier à une solution de faciliter en la réduisant à une simple mécanique. Agir ainsi ne serait pas honnête sur le plan intellectuel même si la chose est très courante et même acceptée à l’heure actuelle. Je me refuse également, bien entendu, à adopter une définition purement métaphysique de la vie (genre « un être vivant est un être dote d’un esprit ») et balayer le problème d’un revers de manche. Tout candidat au label « vivant » doit être capable d’exécuter certaines fonctions que nous associons spontanément aux organismes vivants. Toutefois, la notion de fonction doit être replacée dans le cadre plus large de notre connaissance métaphysique et philosophique de la vie et non pas être considérée comme constituant ce cadre.

En affirmant cela, nous savons que nous nous dissocions de la communauté des chercheurs en VA. Nous craignons que ces chercheurs n’aient aborde la question de la vie avec la candeur habituelle propre à tous les scientifiques. Ils affirment que la vie n’est qu’une questions d’atomes et de lois physiques, la définissent strictement en terme de fonctions pour ensuite s’atteler à construire des modèles dotes des fonctions adéquates. Ils suggèrent alors avec une prudence mesurée que ces modèles sont vivants. Cette approche est éminemment dangereuse car elle nous élevé au rang de « Dieu créateur » et rabaisse la vie au niveau de vos pouvoirs de création. L’idée de devenir un créateur est exaltante mais, à partir du moment ou l’on se retrouve à déclarer que « la flamme d’une bougie est une forme de vie », il faut mieux se prendre pour un exaltes avant que d’autres ne vous affublent de ce qualificatif. L’orgueil naïf débouche souvent sur la sottise.

Nous aboutissons, au bout du compte, à deux conclusions importantes. Premièrement, notre connaissance métaphysique de la vie a une influence directe sur notre connaissance scientifique de celle-ci. Ces deux aspects sont inséparables. Deuxièmement, les virus informatiques sont importants non seulement pour leurs caractéristiques fonctionnelles mais également pour des raisons philosophiques. Ils peuvent nous donner l’occasion de nous confronter à des questions métaphysiques – et peut-être même les résoudre – si nous sommes prêts à admettre que de telles questions existent bien (elles continueront d’exister que nous le voulions ou pas).

C’est pour l’ensemble des ces raisons que nous souhaitons poser la question « Qu’est-ce que la vie ? »

La vie présente de nombreux aspects mécaniques qui apportent chacun leur pierre à notre perception de ce qu’elle est. Un grand nombre d’organismes biologiques sont dotes de l’ensemble de ces propriétés, bien que l’on puisse citer des exceptions à chacune d’elles. C’est pourquoi on ne peut appliquer aucune propriétés mécaniques comme test discriminatoire pour distinguer ce qui est vivant de ce qui ce qui ne l’est pas. Il n’en demeure pas moins que toutes ces propriétés semblent intimement liées à la vie et qu’elles contribuent à préciser notre idée de ce qu’est la vie d’un point de vue mécanique.

Il faut toutefois émettre une restriction : lorsque nous discutons des propriétés mécaniques de la vie (aptitude et méthode de reproduction, concept de comportement émergent, possession d’un métabolisme, aptitude à fonctionner et à interagir avec l’environnement, aptitude à l’évolution), nous ne pouvons faire abstraction des questions philosophiques qui s’y rattachent. Tracer une ligne de partage nette entre auto-reproduction et reproduction dirigée par des lois physiques est une entreprise plus délicate que prévue. De même ; le concept de comportement émergent perd de sa substance des qu’on le décortique. Nous devons nous demander si l’émergence appliquée à l’ordinateur ne serait pas un concept totalement différent de l’émergence du monde réel.

Les êtres humains ont la fâcheuse tendance de chercher à se raccrocher à des manifestations visibles qui viennent renforcer leurs hypothèses pour échafauder des principes ou construire des modèles. Toutefois, si nous prétendons être des scientifiques dignes de ce nom, nous devons démonter impitoyablement toutes les apparences pour découvrir si elles cachent une véritable substance.

Nous pouvons néanmoins déclarer d’ores et déjà que les virus informatiques répondent bien aux conditions mécaniques que nous avons posées, bien que nous ayons notes certaines lacunes dans les comportement émergent. Ces lacunes proviennent, nous semble-t-il, des limites intrasèques des systèmes d’exploitation mono-utilisateur. Un virus implantés dans un OS multitâche comme OS/2 serait probablement plus à même de nous révéler des indices de comportement émergent. Nonobstant, puisque nous ne recherchons pas à tout crin un critère discriminatoire, nous ne rejetons pas un virus donne s’il ne répond pas à tous nos critères en particulier si ceux-ci sont sujet à caution. Nous ne qualifions d’ailleurs pas non plus ce virus de vivant s’il répond à nos critères. Nous nous contentons d’affirmer qu’il a plus ou moins de raisons de revendiquer ce qualificatif. Sur le plan mécanique, nous pouvons des lors affirmer sans grand risque que les virus informatiques ont fortement le droit de revendiquer le qualificatif de « vivant ».

 

Antivirus

A) Définition générale

Un antivirus est, de par son nom déstiné à combattre les virus. C'est le seul moyen existant de détecter et de détruire les virus.
Les Virus étant de plus en plus sophistiqués, les antivirus ont dû, au fil du temps s'adapter et devenir de plus en plus performants sous peine de devenir obsolètes. En effet, avec l'accroissement constant du nombre de virus, les développeurs d'anti-virus doivent sans cesse actualiser leur base de données.

B) Pourquoi des antivirus ?

Pour Sécuriser les ordinateurs et préserver l'intégrité des données d'un ordinateur, qui peuvent être d'une importance énorme (par exemple, la base de données d'une banque ne doit sous aucun prétexte être modifiée par un virus...).

II) Aspects techniques des antivirus

Les antivirus rivalisent souvent d'ingéniosité pour combattre les virus. Cependant ces derniers trouvent souvent la parade. Nous allons parler ici